samedi 7 septembre 2013

Le clergé progressiste, l'autre ennemi du christianisme

Dans Le Soleil du 4 septembre dernier, deux prêtes écrivent que l'on devrait enlever le crucifix du salon bleu parce que les lois ne  tiennent pas assez compte des pauvres, des jeunes, etc. Cherchez la logique. Le gauchisme clérical est donc l'une des voix qui appellent à la déchristianisation du Québec. Rien de nouveau à ce sujet... Ce sont eux qui ont applaudi le plus fort les artisans de la révolution tranquille.

Cette vieille garde ultra-libérale, qui réduit le christianisme à une sorte de marxisme religieux qui n'a rien à voir avec le christianisme historique, ne voit pas pourquoi le Québec s'attacherait à ce symbole pour des raisons culturelles. Le clergé n'avait-il pas réussi à évacuer le christianisme historique de la culture québécoise ? N'ont-ils pas réussi à transformer le christianisme en mouvement social dénué de toute transcendance ? Cela fait longtemps que la vérité n'est plus proclamée en chaire. On connait les platitudes impertinentes de ces prêtres dans leurs homélies insipides, qui ont fait plus de dégâts que n'importe quel gouvernement athée et toutes les chartes des valeurs du monde, rappellant aux Québécois à chaque  année, à la messe de Noël, que le christianisme n'a rien de pertinent à leur offrir.

Ce qui reste du clergé québécois n'a pas d'attachement à notre héritage chrétien. Ils font avec la société ce qu'ils ont réussi à faire avec l'église locale : la vider de la présence de Dieu.

Sur le blog d'un catho libéral, j'ai lu une interprétation complètement différente de cet article du Soleil. L'auteur voit ces deux prêtres comme des... (attache ta tuque) fondamentalistes ! Ils auraient refusé de donner à la culture sa juste place à l'intérieur du christianisme. Comme si le christianisme provenait de la culture et non de la Révélation. Selon lui, le fondamentalisme est de faire primer les enseignements d'une religion sur toute autre chose. Je ne vois pas comment un croyant peut être autre chose que fondamentaliste selon cette définition lorsqu'on regarde les enseignements du Christ, qui exigent rien de moins qu'une dévotion entière (Mc 12:30). Donc selon cette définition, ces deux prêres sont des fondamentalistes puisqu'ils font primer leur conception progressiste du christianisme sur la culture ambiante. Ils ont au moins compris que le christianisme transcende les cultures, contrairement à l'auteur du blog en question. Mais ils se sont trompés gravement sur le message du christianisme qui n'est pas de faire la révolution.

Le crucifix doit impérativement demeurer au salon bleu. Il en va de notre identité nationale. Même si la grande majorité des Québécois ne pratique plus le catholicisme, il continue de faire partie de notre identité et le christianisme demeure la vérité.

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